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saint sacrement - Page 3

  • Méditation : adoration...

    « ADORO TE… Je vous adore…
    Je vous adore, ô Dieu caché, Dieu de l'Eucharistie, Eucharistie, Action de grâces vivante au Père des cieux !
    Je vous adore, Mystère de foi, où sombrent mes pensées, en présence du secret impénétrable de votre sagesse ; Lumière qui éblouissez mon âme, quand vous daignez descendre en elle, Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu !...
    Je vous adore ravi, et je me tais. Puis-je mieux faire à cette heure où votre mystère règne en moi ?
    L'adoration, on l'a définie : l'extase de l'amour. « C'est l'amour, écrasé par la beauté, la force, la grandeur immense de l'objet aimé ; il tombe dans une sorte de défaillance, dans un silence profond, plein ; ce silence dont parlait David, lorsqu'il s'écriait : Le silence est ta louange ! » (1)
    Je vous adore, ici, écrasé, anéanti devant Vous, tant m'émeuvent votre Beauté, ô Eucharistie, votre Force et votre Grandeur immenses, choses sacro-saintes qui m'obligent à me taire, à adorer…
    Je vous adore, ô Vous, Beauté suprême, Seigneur Jésus-Christ, reflet indescriptible, éternel, substantiel, de la splendeur du Père qui vous engendre, ô Verbe !
    Je vous adore Force du Tout-Puissant, Tout-Puissant Vous-même, par qui toutes choses ont été faites (2), subsistent et seront à jamais, Art divin des créations sans nombre qui proclament votre puissance !...
    Je vous adore, Grandeur immense, émanée de l'Immensité qu'est Dieu, Immensité Vous-même dans laquelle vous communiez au Père immense, à l'Esprit-Saint immense, dans l'Unité de l'Immensité trine ! Adoro te... »

    Dom Eugène Vandeur (1875-1967), Adoro Te - Elévations, Monastère Notre-Dame/Société liturgique, Ermeton-sur-Biert/Paris, 1939.

    (1) : D. Vandeur, Elévations sur la Prière de Sainte Elisabeth de la Trinité. O mon Dieu, Trinité que j'adore.
    (2) : Credo de la Messe.

    Saint_Sacrement_Montmartre.jpg

    Adoration du Saint Sacrement à Montmartre, Paris

  • Jeudi 30 mai 2013

    En France : Ste Jeanne d'Arc

    Ailleurs : Solennité du Corpus Domini
    (au calendrier traditionnel : Fête du Très Saint Sacrement - Fête Dieu)


    A Rome, Solennité du Corpus Domini : Messe Place du Latran célébrée par le Pape François, suivie de la procession et de la bénédiction eucharistique à Ste Marie Majeure.

    Ici je suis avec vous
    Toujours avec nous grâce à la Sainte Eucharistie,
    toujours avec nous par ta grâce,
    toujours avec nous par ta providence
    qui nous protège sans interruption,
    toujours avec nous grâce à ton Amour...
    Ô mon Dieu, quel bonheur ! Quel bonheur !
    Dieu avec nous. Dieu en nous.
    Dieu en qui nous avançons et nous existons...
    Ô mon Dieu, qu'est-ce qui nous manque encore ?
    Que nous sommes heureux !
    "Emmanuel, Dieu-avec-nous",
    voici pour ainsi dire le premier mot de l'Evangile...
    "Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde",
    voici le dernier.
    Que nous sommes heureux ! Que Tu es bon...
    La Sainte Eucharistie est Jésus, c'est tout Jésus !
    Dans la Sainte Eucharistie Tu es tout entier,
    complètement vivant, ô mon Bien-aimé Jésus,
    comme Tu l'étais pleinement
    dans la Sainte Famille de Nazareth,
    Dans la maison de Madeleine à Béthanie,
    comme Tu l'étais au milieu de tes apôtres...
    De la même façon Tu es ici,
    ô mon Bien-aimé et mon Tout...
    Fais-nous cette grâce, ô mon Dieu,
    pas seulement à moi mais à tous tes enfants,
    en Toi, par Toi et pour Toi :
    "Donne-nous notre pain quotidien",
    donne-le à tous les hommes,
    ce véritable pain qui est l'Hostie sainte,
    fais que tous les hommes l'aiment,
    le vénèrent, l'adorent,
    et que leur culte universel
    Te glorifie et console ton Coeur.
    Amen.

    Bx Charles de Foucauld

    Livret complet de la cérémonie (textes et chants) sur le site internet du Vatican.

  • Méditation - Prière : la Parole de Dieu

    « Ne permettez pas, ô Jésus, que je me laisse attirer par des maximes, des doctrines, qui ne viennent pas de Vous.
    A quoi me servirait-il de connaître toutes les sciences, si je ne Vous connais pas, Vous, Seigneur, et les vérités que Vous êtes venu nous enseigner ? Faites, ô Jésus, que je ne me contente pas d'une connaissance superficielle, mais donnez-moi la lumière et l'intelligence nécessaires pour pénétrer la signification profonde de vos enseignements. Plus que par le raisonnement et les recherches subtiles, votre parole se laisse comprendre par l'humilité, l'amour, le désir ardent de Vous posséder. Créez en moi, Seigneur, un coeur droit, humble, sincère, capable d'aimer, de pénétrer le sens de vos divines paroles.
    Voici, mon doux Maître, que je mets mon âme devant Vous, comme si j'exposais une toile aux rayons du soleil. Agenouillé devant votre Tabernacle, je sais que Vous m'instruisez beaucoup plus dans la prière et le recueillement que par tant de doctes livres. Mais votre livre, Seigneur, votre Evangile, je ne veux jamais m'en séparer : "en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma pauvre petite âme. J'y découvre toujours de nouvelles lumières, des sens cachés et mystérieux" (Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, Histoire d'une âme, VIII).
    Donnez-moi, ô Seigneur, l'intelligence de votre Evangile, de votre parole, et la sagesse sera mon partage ! »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, O.C.D., Intimité Divine Tome I (01/16), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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  • Méditation : 1er vendredi du mois

    « Jésus-Christ, mon Seigneur et mon Dieu, que je crois véritablement et réellement présent au Très Saint Sacrement de l'autel, recevez cet acte d'une adoration très profonde pour suppléer au désir que j'aurais de vous y adorer sans cesse, et en action de grâces des sentiments d'amour que votre sacré Coeur y a pour moi. Je ne saurais mieux les reconnaître qu'en vous offrant tous les actes d'adoration, de résignation, de patience et d'amour que ce même Coeur a faits pendant sa vie mortelle, et qu'il fait encore et fera éternellement dans le ciel, afin de vous aimer, vous louer et adorer dignement par lui-même autant qu'il me sera possible. Je m'unis à cette offrande divine que vous faites à votre divin Père ; et je vous consacre tout mon être, vous priant de détruire en moi le péché et de ne pas permettre que je sois séparée de vous éternellement. Ainsi soit-il. »

    Saint Marguerite-Marie, in Vie et Oeuvres, Tome II, Prières composées par la Bienheureuse (XXIII), Mgr Gauthey, Paris, Poussielgue, 1915 (3ème éd. - réf. XXIV in 4ème éd. 1920).

    Saint_Sacrement_16.jpg

  • 4 août : Méditation

    Catéchisme sur la présence réelle

     « Notre-Seigneur est là caché qui attend que nous venions le visiter et lui faire nos demandes. Voyez comme il est bon ! Il s'accomode à notre faiblesse... Dans le ciel, où nous serons triomphants et glorieux, nous le verrons dans toute sa gloire ; s'il se fût présenté maintenant avec cette gloire devant nous, nous n'aurions pas osé l'approcher ; mais il se cache comme une personne qui serait dans une prison, et nous dirait : "Vous ne me voyez pas, mais ça ne fait rien ; demandez-moi tout ce que vous voudrez, je vous l'accorderai." Il est là dans le sacrement de son amour qui soupire et intercède sans cesse auprès de son Père pour les pécheurs. A quels outrages n'est-il pas exposé pour rester au milieu de nous ? Il est là pour nous consoler ; aussi devons-nous lui rendre visite souvent. Combien un petit quart d'heure que nous dérobons à nos occupations, à quelques inutilités pour venir le prier, le visiter, le consoler de tous les outrages qu'il reçoit, lui est agréable ! Lorsqu'il voit venir avec empressement les âmes pures, il leur sourit... Elles viennent, avec cette simplicité qui lui plaît tant, lui demander pardon pour tous les pécheurs des outrages de tant d'ingrats. Quel bonheur n'éprouvons-nous pas en la présence de Dieu, lorsque nous nous trouvons seuls à ses pieds, devant les saints tabernacles !... "Allons, mon âme, redouble d'ardeur ; tu es seule pour adorer Dieu ; ses regards se reposent sur toi seule..." Ce bon Sauveur est si rempli d'amour pour nous qu'il nous cherche partout !...


    Lorsque nous sommes devant le Saint-Sacrement, au lieu de regarder autour de nous, fermons nos yeux et notre bouche ; ouvrons notre coeur, le bon Dieu ouvrira le sien ; nous irons à lui, il viendra à nous, l'un pour demander et l'autre pour recevoir : ce sera comme un souffle de l'un à l'autre. Que de douceur ne trouvons-nous pas à nous oublier pour chercher Dieu ! Les saints se perdaient pour ne voir que Dieu, ne travailler que pour lui ; ils oubliaient tous les objets créés pour ne trouver que lui : c'est ainsi qu'on arrive au ciel... »

    Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, in Esprit du Curé d'Ars - M. Vianney dans ses catéchismes, ses homélies et sa conversation, Paris, Ch. Douniol, 1864.
     
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    Autel et tabernacle de l'église d'Ars

  • 7 juin : Sanctoral et Fête-Dieu (historique et précisions)

    Saint Gilbert de Neuffontaines († 1152)

    Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran (1834-1889)

    Au calendrier traditionnel :

    Fête-Dieu ou Fête du Très Saint Sacrement (sauf en France)

    La Fête-Dieu doit son origine à une religieuse belge, Sainte Julienne Cornillon (1192-1258), dont le confesseur devint le pape Urbain IV qui l’institua officiellement et l’étendit à l’Eglise universelle. A Rome, c’est seulement à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l’on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean du Latran à Sainte-Marie Majeure. La tradition s’est ensuite maintenue pendant trois siècles. Mais en 1870, année de la prise de Rome, l’usage est tombé dans l’oubli.

    C’est le pape Jean-Paul II qui reprit la tradition de cette procession au cœur de Rome, dès sa première année de pontificat, en 1979. La date du jeudi après l’octave de la Pentecôte, qui avait été confirmée par le pape Clément V en 1314, a été maintenue par le Vatican, mais certaines conférences épiscopales ont reporté la célébration au dimanche suivant, pour des raisons pastorales (comme la Belgique, les cantons Suisses catholiques, certaines parties de l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, l'Espagne, le Portugal... et la France, où ce jeudi n'est pas férié... quoiqu'au Portugal, si j'en crois les récentes nouvelles, ce jour férié de la Fête-Dieu sera bientôt supprimé, en même temps que celui de la Toussaint).

    Source : InfoCatho.be

     

    La Fête-Dieu ce soir à Rome

    Benoît XVI célèbre la Fête-Dieu ce soir à Rome. Comme chaque année, le Saint-Père célèbrera la messe à 19h dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome. Puis il présidera la procession du Saint-Sacrement jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure, le long de la via Merulana, une grande artère qui relie les deux basilique romaines.
    Retransmission en direct sur KTO.

    Source : Radio Vatican.

  • 5 avril : Messe du soir (3)

    Au cours de la translation solennelle du Saint Sacrement, pendant la procession, on chante l’hymne Pange, lingua, gloriosi Corporis mystérium jusqu’aux mots "Tantum ergo". Quand on parvient au lieu préparé, le célébrant dépose le ciboire sur l’autel, fait la génuflexion, et l’encense, et entre-temps on chante le Tantum ergo. Ensuite, le diacre, ou le célébrant lui-même, dépose le ciboire dans le Tabernacle.

    A noter que l'hymne Pange, lingua écrit pour le Jeudi Saint, a été adapté comme hymne liturgique de la fête du Saint-Sacrement par saint Thomas d'Aquin. La dernière séquence Tantum ergo est chantée à tous les saluts du Saint-Sacrement.


    Pange, Lingua + Tantum Ergo

    1. Pange lingua gloriósi Corpóris mystérium,
         Chante, ô ma langue, le mystère de ce corps très glorieux
    Sanguinísque pretiósi, quem in mundi prétium
         Et de ce sang si précieux que le Roi de nations
    Fructus ventris generósi, Rex effùdit Géntium.
         Issu d'une noble lignée versa pour le prix de ce monde.

    2. Nobis datus, nobis natus ex intácta Vírgine
         Fils d'une mère toujours vierge né pour nous, à nous donné,
    Et in mundo conversátus, sparso verbi sémine,
         Et dans ce monde ayant vécu, verbe en semence semé,
    Sui moras incolátus miro clausit órdine.
         Il conclut son temps d'ici-bas par une action incomparable :

    3. In suprémae nocte coenæ recùmbens cum frátribus,
         La nuit de la dernière Cène, à table avec ses amis,
    Observáta lege plene cibis in legálibus,
         Ayant pleinement observé l a Pâque selon la loi,
    Cibum turbæ duodénæ se dat suis mánibus.
         De ses propres mains il s'offrit en nourriture aux douze Apôtres.

    4. Verbum caro, panem verum verbo carnem éfficit:
         Le Verbe fait chair, par son verbe, fait de sa chair le vrai pain ;
    Fitque sanguis Christi merum, et si sensus déficit,
         Le sang du Christ devient boisson; Nos sens étant limités,
    Ad firmándum cor sincérum sola fides sùfficit.
         C'est la foi seule qui suffit pour affermir les cœurs sincères.

    5. Tantum ergo Sacraméntum venerémur cérnui:
         Il est si grand, ce sacrement ! adorons-le, prosternés.
    Et antíquum documéntum novo cedat rítui:
         Que s'effacent les anciens rites devant le culte nouveau !
    Præstet fides supplémentum sénsuum deféctui.
         Que la foi vienne suppléer aux faiblesses de nos sens !

    6. Genitóri, Genitóque laus et iubilatio,
         Au Père et au Fils qu'il engendre louange et joie débordante,
    Salus, honor, virtus quoque sit et benedíctio:
         Salut, honneur, toute-puissance et toujours bénédiction !
    Procedénti ab utróque compar sit laudátio. Amen.
         A l'Esprit qui des deux procède soit rendue même louange. Amen.

    Saint Thomas d'Aquin (1225-1274)